A la vie
À LA VIE, documentaire réalisé par Aude Pépin
Au moment de la sortie du film À la vie au cinéma et aujourd'hui encore, ce documentaire a permis à de très nombreuses femmes de pouvoir partager leur expérience parfois douloureuse de jeune mère. Il a aussi donné une visibilité et un visage à une profession malheureusement encore très mal considérée, tant au niveau du salaire qu'au niveau des conditions de travail, celui de sage-femme.
Ce film est clairement un film engagé et militant et il se peut que la personnalité de Chantal Birman, son discours brut et certaines de ses prises de position, en particulier sur la question de l'avortement, froisse ou brusque. Chacun se fera un avis, mais au-delà de ce portrait d'une grande professionnelle qui a consacré toute sa carrière à la cause des femmes et des mères, ce documentaire est un manifeste pour une prise en charge des mères dans cette période si complexe du post-partum.
C'est un film qui peut être émotionnellement engageant pour des toutes jeunes mamans, car il peut tendre un miroir sensible sur leur propre expérience de la maternité, mais c'est aussi une œuvre qui peut faire du bien, car elle raconte une expérience partagée par un grand nombre de femmes. Savoir que l'on n'est pas seule à ressentir certaines émotions, à vivre certaines difficultés peut déjà, en soi, briser le tabou de la solitude et de la honte.
Résumé d'À la vie, documentaire réalisé par Aude Pépin
Ici ou ailleurs, donner la vie confronte les femmes aux mêmes fragilités, aux mêmes doutes, aux mêmes émotions intenses, souvent complexes à exprimer, à partager. Si dans nos sociétés modernes, la science a déployé toute son expertise et aligné bout à bout des décennies de progrès médical pour faire de ces 9 mois une épopée rigoureusement auscultée, palpée, suivie dans le moindre détail, force est de constater que les mères se retrouvent ensuite souvent terriblement seules.
Comment gérer les nuits blanches et les idées noires, les pleurs du bébé et l'organisation familiale chamboulée ? Comment savoir bien faire quand personne ne vous a enseigné les bons gestes ? comment donner son sein quand c'est le corps tout entier qui est champs de bataille ? Comment faire face à cette révolution de l'intime qui réactive quelquefois des blessures anciennes, des questionnements que l'on croyait oubliés ?
Depuis longtemps, Chantal Birman, sage-femme en banlieue parisienne, accompagne les jeunes mères dans leurs premiers pas de cette nouvelle existence. Forte de son expérience professionnelle, mais grâce surtout à sa merveilleuse capacité d’écoute et d'empathie, elle aborde avec franchise et simplicité tout cela. A l'heure de la retraite, elle poursuit sans faiblir, avec une énergie communicative qui semble rejaillir sur ceux qui croisent sa route. Sa mission : être au plus près des femmes, les écouter, les guider, les soutenir. D'autres pourraient être directives, donneuses de leçons, assénant des vérités toutes mâchées sur ce qu'il conviendrait de faire ou pas. Pas Chantal, bien trop humble et intelligente pour tomber dans ce panneau-là. Son rôle à elle est de donner confiance aux mamans, pour leur rendre un peu de ce pouvoir personnel que le suivi ultra-médical de la grossesse a souvent abîmé. Avec sa parole vraie, ses gestes assurés et ses regards complices, Chantal fait bien plus que simplement les aider à assurer les soins à leurs bébés, elle leur offre la possibilité de craquer, d'être vulnérable, d'être telles qu'elles sont, en cet instant, au plus profond de leur cœur.
Mon avis sur À la vie, documentaire d'Aude Pépin
Court, mais intense, le documentaire suit pas à pas le quotidien de Chantal, quelques semaines avant son départ à la retraite. Au pas de course, entre deux rendez-vous, dans sa voiture, lors de ses visites aux jeunes mères dont la fragilité est souvent bouleversante, on vit aussi ses interventions percutantes à l'école de sages-femmes.
On devine alors, plus encore que la passion pour un métier, son engagement sans faille pour les femmes, toutes les femmes. « Accompagner des femmes et vouloir leur liberté, c'est forcément militer. » nous dit-elle. À travers ce film, ce sont les femmes qui lui disent merci, à Chantal, la sage-femme, et à toutes les autres dont la tâche si belle demeure encore aujourd'hui si peu considérée.
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Post-Partum, la série documentaire
POST-PARTUM, le documentaire (série de documentaires réalisée par Eve Simonet)
Ce site très complet regroupe une série documentaire ainsi que de très nombreux interviews abordant la question du post-partum. Je trouve qu'il est une ressource formidable pour les mamans, les parents, mais aussi tous les professionnels qui veulent en savoir un peu plus sur ce sujet encore tabou en France de « l'après accouchement ». Le format assez court des épisodes et la possibilité de pouvoir choisir le contenu est pertinent.
Résumé de Post-Partum, la série documentaire
Pourquoi un sujet ancestral, vécu par quasiment la moitié de l’humanité, est-il si peu documenté ? Pourquoi les femmes s’autocensurent-elles dans cette expérience universelle ? Que se passe-t-il de si inavouable en post-partum ? Qu’est-ce qu’exactement le post-partum ? Pourquoi 30% des mamans font des dépressions dans le moment qui est censé être le plus beau de leur vie ?
Eve Simonet interroge les enjeux sociaux et psychologique de cette période finalement encore assez peu médiatisée appelée le post-partum (on ne parle pas ici seulement de la dépression du même nom). Si la grossesse est depuis longtemps pensée, auscultée, analysée et aujourd’hui très fortement magnifiée par la magie pas toujours très heureuse des réseaux sociaux, la période qui suit la naissance et qui englobe « la délivrance du placenta au retour des menstruations » demeure encore tabou. Comme le dit la sociologue Illana Weizman dans son essai Ceci est notre post-partum, « on ne s’intéresse pas au post-partum car le corps de la femme ressemble à un corps vieillissant, on préfère le laisser à l’ombre ». Invisibilisé, caché et presque honteux, le corps de la femme dans cette période disparaît de l’espace public, se soustrait au regard des autres, il ne se montre pas, il ne se pense pas. Car comme le montre la réalisatrice, ce corps est bien loin des images sacralisées de la grossesse, généreuse, ronde, sensuelle. Ce corps est un champ de bataille, malmené, déchiré, flasque, abîmé, fatigué, sanguinolent, marqué, balafré… Et comme le dit une jeune mère dans le documentaire, on apprend aux futures mères à préparer son accouchement, on lui apprend à respirer, à préparer son trousseau de naissance, à entrer en connexion avec son bébé, mais personne ne raconte la violence d’une épisiotomie ou d’une déchirure, personne ne parle des caillots de sang qui dégoulinent entre les jambes, de la difficulté à mettre en place un allaitement, des couches maintenues par un slip en filet, des seins meurtris. Et puis il y a l’extrême fatigue, l’angoisse, la culpabilité. Toutes les choses qui jadis étaient prises en charge par la famille, le groupe social après la naissance sont aujourd’hui exigées des mères seules qui doivent, dès l’arrivée de bébé alors objet de tous les regards et attentions, reprendre le cours de sa vie presque là où elle l’avait laissé.
Mon avis sur Post-Partum, la série documentaire
Dans un panorama assez joyeux et animé d’une énergie communicative impulsé par cette farouche envie de donner des ressources et de l’information, la réalisatrice interroge des mamans mais aussi des professionnels (sages-femmes, sociologues, accompagnantes et consultantes en péri-natalité) qui partagent le fruit de leur expérience et de leur réflexion. Si les lignes bougent, avec l’existence de nombreuses associations, blogs et autres groupes de paroles qui mettent un coup de projecteur sur cette période si particulière, le chemin est encore long pour espérer arriver un jour au niveau d’attention que la Hollande porte à ses jeunes mamans : 50h de présence d’une professionnelle payée par l’état qui vient prendre soin de la maman et de son bébé juste après l’accouchement… ça fait rêver.
En creux, le film raconte aussi les violences obstétricales, les traumatismes liés à des accouchements difficiles et souvent mal accompagnés faute de moyens mais aussi bien sûr, la puissance de cette rencontre entre une femme et son enfant.
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Le cerveau des enfants
LE CERVEAU DES ENFANTS, film documentaire réalisé par Stéphanie Brillant
J'ai beaucoup d'affection pour "Le cerveau des enfants", ce documentaire qui vulgarise avec joie et intelligence les concepts des neurosciences que l'on peut retrouver dans les livres d'Isabelle Filliozat, de Catherine Gueguen ou de Martin Siegel. Une excellente approche globale si vous n'avez pas le temps, le courage ou l'envie de vous plonger dans ces lectures passionnantes, mais que vous êtes intéressé(e)s pour en connaître un peu plus sur le cerveau de vos bambins. Au-delà des très nombreuses informations scientifiques que la réalisatrice nous dévoile et des expérimentations pratiques qu'elle partage, ce film est très inspirant et donne vraiment une très belle bulle d'énergie. Il donne envie d’expérimenter, d’explorer de nouvelles pistes, et nous invite à faire un pas de côté pour prendre le temps de mieux comprendre cet outil formidable que la nature a mis à notre disposition et que nous connaissons finalement si mal ou si peu : notre cerveau.
Le résumé de "Le cerveau des enfants"
« Je ne crois pas à l’éducation dogmatique, et l’idée de ce film était donc de comprendre, biologiquement, l’évolution du cerveau de l’enfant et ainsi de pouvoir identifier quelles sont les expériences qui sont favorables à son développement optimal. Tous les enfants ont un immense potentiel, et en tant qu’adultes nous sommes en partie responsables de la réalisation de ce dernier. Mon ambition est donc d’éveiller les consciences et de pousser à la réflexion personnelle ». Avec un talent certain pour la vulgarisation de son propos et un ton simple et souvent drôle qui évite tout académisme soporifique, Stéphanie Brillant nous offre ici un documentaire passionnant comme un voyage joyeux au pays des neurosciences dans lequel on se glisse avec délice et que l’on a très vite envie de partager. En 1h30 chrono, nous allons faire connaissance avec quelques-uns des plus brillants et éminents chercheurs et spécialistes qui se sont penchés sur cette grosse machine qu’est le cerveau, en s’attachant tout particulièrement sur celui, encore plus passionnant, des enfants. Car le cerveau des enfants est un territoire infini qui recèle bien des trésors…
Mon avis sur le film documentaire "Le cerveau des enfants"
Le film révèle l’incroyable plasticité du cerveau. Comment la manipulation d’objets, la mise en situation, mais aussi les expériences d’échec peuvent construire les apprentissages. Comment les adultes façonnent et stimulent, à leur insu et dès la naissance, les capacités cognitives des tout-petits. Comment les discours, les raisonnements que l’on déploie face à ces êtres en devenir vont avoir des répercussions sur leur développement psycho-affectif, puis sur leurs caractères et compétences.
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Vice-Versa
VICE-VERSA, film réalisé par Pete Docter et Ronaldo Del Carmen, à voir en famille à partir de 6 ans.
Est il encore nécessaire de présenter Vice-Versa, cet incontournable film d'animation qui est la référence en la matière pour quiconque souhaite aborder avec les enfants, et ce, d'une manière à la fois claire et très ludique, l'univers des émotions et de la mémoire ? Avec beaucoup de pédagogie et une précision dans les explications scientifiques données pour mettre en évidence les différents processus en œuvre, ce film est une inestimable source d'inspiration pour les parents et les professionnels travaillant avec des enfants. Il a été depuis décliné en livres (voir rubrique Livres)
Résumé du film Vice-Versa
Vice-Versa nous propose de suivre pas à pas la construction psychologique d’une enfant, de sa naissance à son passage à l’adolescence, rien de moins, et tout ça de l’intérieur, depuis le cerveau, imaginé comme l’unité centrale d’un super ordinateur. Vice-Versa donne à voir la construction des souvenirs, les bons mais aussi les mauvais ou encore ce qui reste des expériences vécues par la petite fille qui viennent nourrir son monde imaginaire, mais aussi construire son développement et lui donner des repères.
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, onze ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…
Mon avis sur le film Vice-Versa
C'est un film que je conseille de voir en famille et chacun pourra s'amuser à reconnaître les expressions émotionnelles les plus présentes chez papa, maman, mamy ou les frères et soeurs. La personnification des émotions (avec les couleurs et les différentes formes de corps et de visages) est un excellent moyen pour rendre accessible des notions qui peuvent demeurer très abstraites pour les plus jeunes. Faire référence dans le quotidien à ces personnages peut aussi être un outil puissant pour faciliter chez l'enfant l'expression de ses émotions qui lui seront alors plus familières. Parents, vous pouvez aussi utiliser les personnages de ce film pour partager avec vos enfants vos propres émotions (tristesse, colère).
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L'odyssée de Choum
L'odyssée de Choum est une fiction réalisée par Julien Bisaro, à découvrir en famille à partir de 3 ans.
Ce très beau film d'animation, permet d'aborder avec les touts petits de nombreux sujets : l'exploration du monde et la curiosité, le dépassement de ses peurs, de ses appréhensions face à une environnement nouveau qui peut sembler effrayant pour les plus vulnérables mais surtout, la force du lien et de l'attachement dans les relations.
Dans L'Odyssée de Choum, qui est un programme court, au format adapté aux plus petits, vous allez découvrir trois histoires qui mettent en scène des animaux poussés par cette irrépressible soif de curiosité et de lien avec les autres. Il aborde aussi la question de la naissance (l'éclosion de l'oeuf), de la fraternité et des attentions des plus grands frères et/ou sœurs vis-à-vis des cadets.
Résumé de L'odyssée de Choum
Choum est une petite chouette qui vient à peine de sortir de sa coquille, poussée dans le vaste monde par une terrible tempête. Loin de son nid, loin de sa famille, elle se retrouve seule avec, à ses côtés, un œuf. Dedans, il y a son petit frère qui lui, est encore au chaud. Mais voilà que l'oeuf lui échappe, qu'il roule. N'écoutant que son courage, son instinct de protection et aussi un peu tout de même sa soif d'aventure, voilà que la petite chouette s'aventure à explorer la nature environnante. Malgré ses peurs, les difficultés à avancer dans un monde hostile et agité, en dépit de sa solitude, Choum demeure vaillante, courageuse et téméraire. En deux jours, la petite chouette va grandir à pas de géant, s'étonner de tout avec les yeux et le cœur grands ouverts. Tout est matière à s'émerveiller, à observer : une goutte d’eau ou des champignons bizarres, les animaux ou les humains. Elle a tant de choses à apprendre ! Contre vents et marées, Choum est bien décidée à trouver un foyer pour elle et son frère…
Mon avis sur le film L'odyssée de Choum
Doux, poétique et visuellement très soigné, c'est un film que je conseille à voir en famille les après-midis pluvieux, quand il est doux de se blottir les uns contre les autres sous une couverture moelleuse, comme dans un nid d'oiseau. Ce film a bien entendu plusieurs degrés de lecture selon les âges des enfants.
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Tully
Tully est un film de fiction réalisé par Jason Reitman
J'aime beaucoup le film Tully car il brasse avec tendresse et beaucoup de justesse de très nombreux sujets liés à la maternité. La fatigue psychique et physique, le corps du post-partum que l'on ne reconnaît plus et la difficulté à être une maman qui élève toute une tribu (dont un enfant atypique). Mais au-delà de la question du burnout parental, et ce qui en fait sans doute sa force et sa profonde intelligence, c'est qu'il aborde d'une manière tout à fait originale cette idée qu'il est nécessaire pour les jeunes mères de se faire accompagner, d'être soutenue, épaulée à la fois bien sûr dans les tâches du quotidien, mais aussi dans toute la dimension émotionnelle, affective et psychique que cette nouvelle identité vient activer.
Résumé du film Tully
Marlo est enceinte pour la troisième fois, son ventre est au bord d'éclater, ses seins sont tendus et le double menton guette. Quand le bébé déboule, Marlo n'en peut plus : deux enfants déjà, un gamin atypique qui a du mal à rentrer dans le moule stéréotypé de l'école, une gamine qui a du mal à s'affirmer, un mari toujours en déplacement et peu à l'aise dans la gestion du quotidien… et toujours cette obsession d'être le pilier sur lequel tout repose, cette obligation de devoir constamment être au top dans son rôle de mère nécessairement parfaite et fière de l'être… Elle se doit d'être LA femme épanouie qui maîtrise tout : le linge, les repas, l'école, les activités multiples et variées… et maintenant les tétées de nuit comme de jour, les couches ! Le tout sans cesser si possible d'être brillante, drôle, séduisante : on les connaît bien, toutes ces injonctions données par le corps social à la mère.
Mais un soir où Marlo est enfouie sous l'avalanche des petites obligations aussi quotidiennes que décervelantes par accumulation, débarque une « nounou de nuit », c'est Tully: mince et belle, intelligente et drôle, ange gardien qui a l'œil à tout, constamment à l'aise et omnisciente. Avec la même grâce sereine, elle calme le bébé quand il pleure, réconforte Marlo vautrée ventre à l'air avec ses tire-lait, l'écoute et la comprend à demi-mot, anticipe, prend tout en charge...Chaque soir, elle se glisse dans l'intimité nocturne de la maison comme un lutin magique, range, nettoie et trouve encore le temps de fabriquer des gâteaux fantaisie que la petite famille découvre au matin dans une maison éclatante d'harmonie…
Mon avis sur le film Tully
C'est un film doux et drôle que je conseille à toutes les jeunes mamans. Jamais plombant, toujours très bien vu, c'est à la fois une bouffée d'oxygène et une manière de faire un petit pas de côté pour réaliser que oui, on a le droit de dire que l'on est fatiguée, au bout du rouleau, que la maternité, ce n'est ni évident, ni facile et que le plus beau cadeau de naissance que l'on puisse offrir, ce n'est pas une parure de lit, des habits neufs ou une poussette, mais bien des heures de ménage, de la présence pour les courses, le linge et les repas, et de douces attentions au corps et à l'âme des jeunes mamans.