Qui suis-je ?

Depuis plus de trente ans, mon parcours professionnel a suivi le fil d’une existence guidée par les relations humaines, le lien, les contacts.
Je pourrai ici ne livrer qu’une partie de mon histoire, la plus récente, mais ce serait mentir sur ce qui je suis vraiment, et donc, partir avec vous sur un mauvais chemin. Je vais ici vous en dire un peu plus…
J’ai suivi le parcours classique d’une étudiante en psychologie clinique et psychopathologique à l’Université de Paris 8 (Saint-Denis) : stages en milieu hospitalier et associatif avec des psychologues et des psychiatres, soutenance et obtention de la maitrise (soit une année avant le diplôme délivrant le titre de psychologue clinicien). Puis j’ai été happée par le monde de l’exploitation cinématographique qui m’a nourri et construit pendant plus de 25 années.
Les autres, le mouvement, les histoires de vie, les rencontres, l’émotion, il y a tout cela dans le cinéma.
Sans savoir encore ni quand, ni sous quelle forme, j’ai toujours eu l’intime conviction que je reviendrai un jour à l’accompagnement, à l’humain.

Comme pour de très nombreuses personnes, le premier confinement en mars 2020 a été pour moi l’occasion de me mettre en action et j’ai décidé de reprendre une formation, de sortir de ma zone de confort. Mais entre mes études et ce temps d’arrêt si particulier, j’étais devenue femme et mère de 4 enfants d’aujourd’hui âgés de 9, 13, 15 et 19 ans. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers la formation de « coach consultante en parentalité et éducation » proposée par Isabelle Filliozat, auteure, conférencière et thérapeute dont le travail et les ouvrages étaient connus et reconnus et qui avait une approche accessible et très déculpabilisante pour les parents.
Avoir découvert son univers, moi qui avais été bercée par la psychanalyse durant mes études, a été une vraie révélation.

Enfin, la parentalité englobait à elle seule bien des sujets qui me tenaient à cœur : l’enfance, la famille, le transgénérationnel, le couple, la scolarité, la maternité, la théorie de l’attachement.
Au cœur de cette approche : l’intelligence émotionnelle et les besoins des enfants et des parents. Une boussole comme guide : la relation.
Au final, 28 mois de formation et près de 550 heures de contenu pratique et théorique en présentiel, à Paris, supervisés par des professionnels ayant des approches et des pratiques complémentaires. Mais aussi beaucoup de travaux pratiques et de lectures, un mémoire de fin de cursus et une soutenance orale.
(pour en savoir plus sur cette formation, voir ici l’article que j’ai écrit en 2021 pour la revue Psychologie Positive ). Parce que la question du burnout parental m’intéresse tout particulièrement, j’ai également suivi une formation complémentaire dispensée par l’Université de Louvain (Training Institute for Pyschology & Health) et je suis certifiée dans la prévention et l’accompagnement du burnout parental.

Ayant été moi-même une maman surmenée, au bout du rouleau, une maman qui crie et qui culpabilise de l’avoir fait, une maman perdue n’osant partager ses difficultés par honte ou parce qu’elle se croyait capable de tout supporter et de tout gérer, j’ai choisi d’exercer aujourd’hui le métier vers lequel j’aurais aimé pouvoir me tourner.
Pour être écoutée avec la tête mais aussi avec le coeur, pour être accueillie sans jugement et avec bienveillance, pour retrouver confiance, pour trouver ses propres ressources.
Forte de ce parcours, de mes expériences personnelles, des rencontres, des lectures, d’un travail psychothérapeutique et d’une supervision régulière par mes pairs, c’est vous parents et enfants que j’accompagne aujourd’hui dans mon cabinet.